31 octobre 2006

La Frontière Évolutive De l’Intégration Écologique.


Nous jouissons aujourd’hui d’une faculté d’analyse puissante qui nous permet d’entrevoir certaines présomptions avec un entendement qui découle de la compréhension écologique moderne. Debout sur la Lune, en regardant la Terre, on ne peut faire autrement que voir les choses dans une perspective d’ensemble et d’un point de vue jusque là inédit. Notre civilisation présente deux plages de réalité interdépendantes. L’économie, moteur des activités et l’évolution humaine, la résultante de ces activités.
Pour adresser consciencieusement la problématique actuelle concernant notre civilisation, en matière d’intégration, il est indispensable de traiter certaines questions sous-jacentes mais néanmoins fondamentales. Il y a que les composants de l’univers ne fonctionnent pas en circuit fermé. Il s’agit d’un vaste système dont l’entropie apparente nourrit l’ordre. Certaines réalités que nous abhorrons toujours devoir considérer même aujourd’hui, constituent cependant une toile de fond, un filigrane omniprésent, derrière le phénomène de l’évolution chez les Humanoïdes. Par souci de clarté, ce texte résume l’ensemble de la situation en fonction d’un continuum cosmique.

Première partie: La résultante d’un système délétère.
(Le cycle de la Phase Antinomique)
Le Régime qui prévaut sur la Terre, le système de consommation de masse, est un parasite qui subsiste au dépend de son hôte. Certaines de ses fonctions sont neutralisées alors que d’autres sont détournées au service de l’occupant. Les technologies avancées, qui correspondent à l’intégration de l’exercice du Savoir à l’écosystème, ne trouvent pas d’application. Une rétention technologique et intellectuelle s’installe. Ce faisant, le Régime parasitaire paralyse l’évolution normale de l’humanité freinant son développement conforme, par rapport au sens du macrocosme. Il en résulte une situation stagnante en matière de progression évolutive.
Le fonctionnement de ce Régime produit de façon croissante une imposante variété de maux, sur une échelle globale:
- Parallèlement à l’augmentation du dénuement des masses en matière de besoins élémentaires, l’impact social suscite des comportements déviants chez les populations tendis que l’impact psychologique sur les individus amène une régression intellectuelle [Voir autre texte de l’auteur: " La régression socio-intellectuelle des champs d’expression. ]

- Le milieu hôte subit deux assauts sévères. La nécessité du prélèvement intempérant occasionne un déséquilibre chimique qui se répercute sur la physique au sein de la dynamique écologique. Jumelée à l’impact de la contamination générale, cette agression provoque une modification majeure du système écologique. En réaction, cela constitue une adaptation temporaire de la part de l’écosystème en guise de parade à moyen terme (à l’échelle géodynamique).
Puisque la rétention technologique empêche de mettre en œuvre des méthodologies avancées et freine l’efficacité technologique, les corollaires derrière le fonctionnement du Régime ne peuvent être adressés adéquatement. L’impact écologique qui accélère la raréfaction des ressources mène inévitablement à l’épuisement intégral. Actuellement, il est question d’une soixantaine d’années, peut être quatre-vingt, certainement pas plus d’un siècle pour atteindre la phase réactive: Une crise écologique majeure (Au niveau social, celle-ci sera jumelée à une rébellion tenace, à l’égard des conditions de dénuement inacceptables, se traduisant déjà par l’expansion du " terrorisme ").
Lorsqu’il rencontre cette situation, normalement, le parasite doit changer d’hôte afin de persister ailleurs alors que ce dernier agonise. Pour le Régime délétère qui s’exerce sur la Terre, la solution consisterait à s’exiler sur une planète vierge. Toutefois, la rétention technologique qu’il a installé l’aura empêchée d’accéder au développement technologique et intellectuel, en matière de méthodologie et d’efficacité, qui lui permettrait de s'expatrier. C’est le nœud gordien vers lequel se dirige inexorablement notre civilisation. Une circonstance déterminante. La perspective sera non-équivoque. Si les terriens n’entreprennent pas une réorientation majeure des assises du Régime, leur civilisation s’éteindra par asphyxie après avoir spolié la Terre. Ce Régime ne peut pas persister au-delà de cette frontière. Il n’existe pas d’alternative. Le navire est lancé et la timonerie est occupée. Cette Crise Écologique imminente sera positive dans la mesure où elle conditionnera la réassignation des fonctions humaines vers l’application de méthodologies et de technologies avancées, forcément de nature humanitaire, afin de procéder adéquatement à l’assainissement intégral de l’écosystème. Il faut s’affairer aujourd’hui à identifier et préparer les composantes sur lesquelles asseoir la réorientation du Régime, une fois la Crise Écologique traversée.
Deuxième partie: La perspective de l’intégration.
(Le dégagement par l’intégration)
Cette dynamique ordinaire en matière de progression évolutive, c’est-à-dire le cycle de non-intégration à l’écosystème planétaire (Régime délétère / rétention technologique et intellectuelle / crise écologique majeure / nœud gordien / isolement), met en lumière un principe qui se révèle fondamental.
- Une civilisation qui ne s’intègre pas à l’écosystème planétaire local n’accède pas aux moyens de franchir son système solaire, en raison du retard évolutif dont elle s’afflige durant la Phase Antinomique qu’elle connaît.
Cette notion s’intègre parfaitement au sens du macrocosme prévenant ainsi l’épidémie d’une expansion de la contamination entre les systèmes solaires. Au pire, les Humanoïdes forcenés s’éliminent par eux-mêmes. Il s’agit d’un système de régulation naturelle par lequel l’univers préserve son intégrité. La progression d’une civilisation vers une interaction avancée, c’est-à-dire avec l’extérieur du système solaire, dépend ainsi de son habileté à franchir la Phase Antinomique. Le cas échéant, elle accédera à des perspectives éminentes et considérablement élargies.
Par conséquent, et parallèlement, il est parfaitement légitime de considérer que les Étrangers qui accèdent sans que nous l’acquiescions à l’atmosphère de la Terre ne présentent absolument aucune menace humanitaire. Envisager le contraire n’est pas cohérent, puisqu’ils ont franchi de facto la Phase Antinomique que leur civilisation aurait rencontrée. C’est, par contre, sur l’emprise d’un Régime délétère que leur présence fait planer un certain péril, en terme d’émancipation intellectuelle.
Conclusion: L’interaction au sein de la diversité.
Cette analyse logique nous permet de saisir a posteriori que l’intégration à l’écosystème local est une étape décisive incontournable dans l’histoire du développement d’une civilisation.
- Considérant le continuum cosmique, en fonction de la diversité intrinsèque à la dynamique du macrocosme, il est essentiel de percevoir que la contribution réelle des civilisations, à l’échelle intercosmiques, n’apparaît pas tant dans l’efficacité de leur technologie mais par les différences fondamentales qu’elles affichent entre elles. C’est la contribution indispensable que cette différence apporte.
- La coexistence de ces diversités, d’abord sur la Terre mais jusqu’à l’échelle galactique et même au-delà, conditionne le développement de la progression évolutive parce qu’elle stimule la collaboration. Chaque civilisation possède sa propre personnalité. Sur le plan intercosmique, elles sont extrêmement spécialisées mais fonctionnent néanmoins au sein d’une unité puisqu’elles sont en relation permanente. C’est le mobile de l’intégration, l’intégration élargie si on veut.
- Le perfectionnement de l’efficacité technologique quant à lui, qui découle de l’avancement des connaissances (correctement orientées), fournit l’instrument de cette progression évolutive qui se répercute sur une foule de domaines en produisant des corollaires salutaires.

Au-delà de l’exercice d’une influence morale vers le changement, en toute logique il arrive rarement qu’une civilisation intercosmique s’implique pour aider les gens d’une planète à résoudre leurs difficultés. Placer un espoir dans cette perspective serait complètement futile et déraisonnable. Parce que l’atteinte de cet objectif, l’intégration écologique locale, est fonction de la nature des Humanoïdes en question. Leur nature fondamentale constitue le facteur de la diversité qu’ils représentent et qu’ils seront en mesure de fournir, au-delà de la Phase Antinomique. Une aide extérieure viendrait compromettre soit cette diversité, soit la progression évolutive au sein du voisinage. Dans le premier cas, les valeurs fondamentales naturelles des gens seraient dénaturées par l’adoption de principes étrangers. Dans le deuxième cas, la propagation d’une méthodologie déficiente au sein de la constellation serait néfaste pour le milieu et pour l’ensemble des Humanoïdes. L’élimination naturelle d’une société d’Humanoïdes forcenés présente une triste fatalité. Cependant, c’est la méthode d’assainissement naturelle de l’univers. Qu’il s’agisse d’une ethnie Humanoïde, d’un genre animal ou d’une espèce végétale, le système naturel se maintien en favorisant l’interaction harmonieuse des éléments. L’inverse est la conséquence d’une incapacité à maîtriser le facteur environnemental. Une inadaptation inéluctable. L’incapacité de l’espèce à s’adapter ou à réagir de façon appropriée à la modification des conditions du milieu. La cause est une spécialisation élevée devenue trop restrictive ou, dans le cas des Humanoïdes, une impropriété du néocortex.

Solutionner le dilemme écologique, que présente la Phase Antinomique, auquel fait face notre civilisation exige beaucoup plus que de la détermination. Il s’agit d’une véritable vocation à laquelle l’ensemble des communautés ne peut s’astreindre en dehors d’une conscience collective fraternelle qui se manifeste d’abord par le respect envers toutes formes de vie.
Dans ce contexte, la persistance et la perspective de l’interaction avancée qui en découle est le mérite de l’intégration environnementale intégrale d’une civilisation. Nous devons désormais nous affairer à solutionner le dilemme écologique que rencontre graduellement notre civilisation, pour que nos enfants puissent accéder à la perspective salutaire ultérieure.


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DataJY
2006