10 janvier 2010

Tiers Regard


Tiers Regard

© -[DataJY]-
2010

Comment faut-il réagir en observant la situation globale de notre civilisation? Lorsqu’on prend le temps de regarder l’état des gens, leurs conditions d’existence partout sur le globe, leurs faits et gestes quotidien, leurs motivations profondes, n’est-il pas difficile résister de s’en attrister? Avec quel filtre doit-on analyser, philanthropie ou stoïcisme?

Nous connaissons amplement la gamme de problèmes qui résultent du régime de consommation de masse. Que ce soit sur les individus eux-mêmes ou sur l’écosystème planétaire, les dommages sont aussi nombreux que variés. Les gens qui ont les moyens ne manifestent aucune véritable intention d’améliorer les choses puisque les calottes polaires ne sont pas encore complètement réchauffées mais les ressources qui s’y trouvent sont déjà entièrement hypothéquées.

Depuis un certain temps, la population des contrées économiques réclame moins pollution, moins de consommation, moins de gaspillage sous la forme de pratiques vertes et d’une simplicité volontaire. Mais les fabriquants, par l’entremise de leurs commerçants, pressent les gens à consommer toujours plus. Ils les y incitent de toutes les façons possibles et imaginables. De manière plus ou moins subtile, ils contraignent les gens à l’esclavage financier, à s’accabler de dettes. Il ne s’agit plus d’achats, mais d’une expérience d’achat. Un exercice enrichissant. Et par ce moyen on ne fait plus une dépense, mais bien des économies. Ou encore on crée une pandémie factice afin de produire un mouvement de capitaux. Et ainsi de suite.

Peu importe la dénomination qu’il affiche (capitalisme ou autre), le système monétaire n’est pas un moyen, ni un intermédiaire. Ce n’est pas un outils non plus. Le système monétaire finance/consommation est le but fondamental de l’existence. C’est la raison d’être universelle. Voilà pourquoi toute chose existe. Que ce soit les minéraux, l’herbe, les fleurs, les arbres, les insectes, les oiseaux, les animaux, les humains eux-mêmes et les planètes. Conséquemment, toute activité a pour objectif de maintenir ce mécanisme, l’exploitation ou le mercantilisme.

La philosophie ou la spiritualité, la réflexion intellectuelle, la science même, se révèlent n’être que des émanations résiduelles utiles dans la mesure où on en tire des applications économiques. Il est donc parfaitement normal que les principes de Newton comme les inventions de Thomas Edison ainsi que l’œuvre de Tesla et plusieurs autres soient habilement détournées par les affairistes.

Il n’existe point d’avancement autre que la croissance économique.
C’est l’expression de la vocation du Régime qui s’exerce sur la Terre.

Prenons la dernière manifestation technologique, l’internet, par exemple. Il s’agit du plus puissant outil populaire qui fut jamais placé à la disposition des humains en général. Qu’en ont-ils fait? Les gens ont façonné l’internet en une véritable chausse-trape. On y accède qu’au prix d’infections multiples hypothéquant définitivement nos machines. Elles ne fonctionnent plus correctement. Et puis, il y a tellement de matériel contre-nature qu’il s’agit d’une plaie purulente et infectieuse. Les sites affichent une telle quantité de réclames, de bannières et de tromperies qu’on s’y perd totalement. Il s’agit d’un autre type de pollution. Une pollution alambiquée, largement caustique. Une affection complexe et chronique.

En outre, le rideau-anonyme que l’internet confère à tous y permet l’expression des pires instincts. On y trouve le véritable caractère des gens de la Terre. Fourbes. Malfaiteurs. Pervers. Profiteurs.

Ce n’est pas le Régime de mercantilisme qui modifie les humains car ce sont eux-mêmes qui l’ont implanté et qui le maintiennent. Ils affligent leurs propres congénères sans aucun remords.

Mais qu’est ce que nous accomplissons de la sorte, en tant qu’individu, comme société, en tant que collectivité? En fait, ce système consiste à enrichir quelques familles qui utilisent le monde tel un jeu de monopoly. Voilà à quoi rime notre civilisation.

Ce n’est même pas une question de pouvoir. Il s’agit simplement d’un orgueil démesuré. Un égoïsme sans borne. Qu’on enlève ces familles ou ces bandes, elles seront immédiatement remplacées par d’autres.

Par conséquent, dans une perspective élargie, ces humains doivent demeurer sur la Terre. Ils doivent y être confinés. Car même si on tente de tout effacer puis recommencer, une situation similaire se développera continuellement. C’est ce que démontre l’histoire. Il est donc absolument futile d’entretenir un quelconque espoir quant à une forme d’intégration éventuelle au sein d’une « tierce communauté ».

Alea jacta est.




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2010

13 septembre 2009

Le Pouvoir Des Médias


Le fonctionnement des collectivités sculpte les sociétés qui façonnent à leur tour la civilisation sur notre planète. Dans une certaine mesure par rapport aux caractéristiques innées (génétiques), le milieu forme et prépare l’attitude et le comportement des jeunes gens, les générations successives. Au sein du Régime qui s’exerce actuellement, ce sont les médias qui détiennent le pouvoir d’instruction. Qu’on le veuille ou non, ce sont eux qui prodiguent l’éducation sociale. Tel qu’il est clairement prouvé et mis en œuvre quotidiennement par le marketing et ses activités publicitaires, le conditionnement des masses s’effectue par eux. Les imprimés, la radio, la télévision et l’internet.
Les bulletins de nouvelles qui sont diffusés en boucle jours et nuits martèlent les gens avec des banalités souvent insignifiantes et ils mettent en lumière des comportements déviants. Les médias étalent un barrage incessant de clichés stéréotypés, entrecoupé de réclames et d’incitation à consommer toutes sortes de produits que les gens n’ont pas vraiment besoin. La cinématographie place sous la loupe des comportements funestes, la plupart du temps controuvés, et des situations contre-nature d’ordinaire tragiques. Puis, garnissant cette geôle de conditionnement psychologique, l’internet installe une porte béante vers des dispositions pernicieuses, souvent méprisables, certainement avilissantes. D'ailleurs, on constate depuis les trois dernières décennies un net recul du niveau qualitatif qui s’exprime dans la société. Dans certains champs d’expression, on dénote de facto une diminution ostensible de la qualité intellectuelle.
La criminalité de rue. L’alcoolisme, l’usage des drogues dures et la déresponsabilisation individuelle. La violence conjugale et familiale (morale, verbale et physique) ainsi que les abus physiques et sexuels jusqu’aux perversions telles que pédophilie et inceste. Autant de symptômes révèlent que l’organisme est victime d’une pathologie.
Ce sont les médias qui doivent effectuer une prise de conscience majeure puis établir des lignes directrices afin de privilégier la qualité au lieu d’entretenir la médiocrité. Utiliser l’interactivité, les techniques du jeu de rôle et des mondes virtuels pour élaborer des plates-formes didactiques plaisantes et captivantes. Considérant leur énorme pouvoir de formation, c’est aux médias de voir à relever le niveau intellectuel des masses d’abord, puis à le maintenir dans l’avenir.
L’histoire, la culture et les connaissances doivent se transmettre. Devant le changement des moyens et des méthodes, les médias détiennent les capacités de diffusion universelle du savoir. En ce qui les concerne, il ne s’agit plus de divertissement puisque ce rôle est rempli par un autre moyen (internet). La responsabilité qu’ils ont doit se matérialiser en une vocation pour l’instruction, pour la formation et pour l’éducation populaire. Autrement, le calibre intellectuel régresse chez les masses et l’avancement stagne laissant le champ libre à l’exploitation démesurée et à la consommation effrénée, faisant planer un lourd et tragique péril à l’humanité entière.
On le voit clairement aujourd’hui, rien n’a vraiment changé durant cette ère, au cours des dernières soixante années (de 1950 à 2010). Le monde n’a pas véritablement évolué depuis 1950. À part le rythme de consommation (gaspillage), seul les mœurs se sont modifiées, et il ne s’agit pas vraiment d’une amélioration.
Si on y regarde objectivement, on observe que rien de neuf n’est arrivé depuis l’après guerre (1945) en ce qui traite de l’humanisme. Le régime précédant, le système féodal, aura quand même permit une progression assez large des choses vers le meilleur. Entre le XIè et le XVIè siècle, la construction des édifices s’est améliorée grandement et elle s’est réalisée de manière à couvrir un vaste territoire. Ce fut l’élaboration de l’architecture mais un art symbolique majeur dans sa création. À l’origine, elle fut mise au point pour échapper aux catastrophiques incendies de charpentes. Systèmes variés de voûtes en pierre avec leurs contrebutements, en y imposant toujours une priorité significative à l’expression de l’art par la stricte localisation de la sculpture en des points vitaux ou privilégiés de l'édifice. Cette période à été le temps de toutes les inventions et, déjà, d'une parfaite maîtrise qui allie volontiers jaillissement et massivité. Empruntant aux sources les plus variées (carolingienne, antique, de l'Orient chrétien, de l'islam, de l'Irlande), l'art de l’architecture composait avec la sculpture monumentale. Des édifices d'une grande majesté s'élevèrent en Europe, dans les pays germaniques et en Italie. Les techniques et l’art marquèrent aussi la production dans les domaines de l'enluminure des manuscrits, du vitrail, de la ferronnerie, ainsi que dans un ensemble de techniques où brillaient le travail de l'ivoire, du bronze, l’émaillerie, l’orfèvrerie, etc. Du même coup on a vu s’élever l’art de la courtoisie avec ses délicieuses galanteries. Puisque les femmes n’appréciaient pas tellement le côté sanguinaire du guerrier, elles y ont adjoint l’aspect chevaleresque. Les hommes devaient aspirer à la chevalerie. La disposition du raffinement dans les relations sociales. Par la suite, c’est au cours de cette période que les femmes ont établit les bases de la langue écrite (française). Les femmes ont créé l’étiquette (ordre de préséance, cérémonial et usage, savoir-vivre) et la culture en instituant la poésie dans les salons de thé qu’elles tenaient. L’art merveilleusement féminin de combiner les sonorités, les rythmes, les mots d'une langue pour évoquer des images, suggérer des sensations, des émotions. La représentation théâtrale vint étoffer encore l’expression artistique. La mode, le génie esthétique du vêtement, subissait une transformation du même genre. Plusieurs gens ont médité sur les faits de la réalité, et aussi sur les phénomènes psychologiques et matériels. L’intelligence bourgeonnait dans tous les domaines. Des gens acharnés se sont servit de moyens rudimentaires pour explorer le ciel et découvrir l’espace. Il est pénible à imaginer de nos jours que des hommes tels Nicolas Copernic (1543) et Galilée (1638) ont élaboré des calculs extrêmement précis pour établir les mécanismes du système solaire à partir de fragiles longues-vues. Les penseurs ont tenté de comprendre et ainsi ils ont poussé plus loin la réflexion philosophique. Luther et Calvin ont disloqué l’emprise religieux. La bourgeoisie a été détrônée. Les Droits De l’Homme ont vue le jours. Des hommes de valeur ont dressé les principes du discernement logique (Descartes) pour quitter définitivement l’intégrisme de l’esprit et enfin accéder à la connaissance réelle. Alors, l'étude des faits et des relations pénétrait les sentiers de la méthode technique obéissant à des lois qui se vérifient par la méthode expérimentale pour atteindre les sciences. On a compris les principes de l’évolution puis on a découvert l’archéologie. Lavoisier établissait les fondements de la chimie vers la fin du XVIIIè siècle. Ce fut ainsi que la culture, l’art, les sciences humaines et les sciences pures se sont implantées graduellement pour culminer vers la fin du XIXè siècle.
Voilà une véritable évolution, un changement vers le mieux, une amélioration réelle des choses. Rien de tel ne s’est produit depuis la fin de la dernière guerre. Un " boom " des naissances a manifesté pour la première fois un marché de consommation alléchant puis les affairistes en ont simplement profité pour installer l’économisme. Dès lors, le sort des quelques décennies suivantes fut scellé en matière de mœurs, de société et d’environnement. Depuis ce temps-là, plus rien de nouveau n’a vu le jour. On s’est acharné à rendre " consommable " les fruits de certaines inventions des siècles précédents, c’est tout.
Par exemple, une entreprise avide de profit, General Electric, a volé avec l’aide du tribunal les brevets de Edison (ses découvertes effectuées entre1884 et 1883) en matière de courant électrique. De même avec Alexander Graham Bell en ce qui concerne la téléphonie (ses travaux réalisés en 1876). L’ordinateur tant familier aujourd’hui n’est pas une invention moderne non plus. Dès le XVIIIè siècle, divers mécanismes présentaient plusieurs formes de compilateur logique. Ils étaient basés sur des petites machines qui avaient été élaboré bien longtemps avant (Blaise Pascal, sa machine arithmétique, autour de 1650). Sans compter l’admirable invention du métier à tisser par Joseph Marie Jacquard, vers la fin du XIXè siècle. On ne s’est finalement intéressé à ces mécanismes remarquables que durant la dernière guerre pour calculer la trajectoire d’un obus (!). C’est l’unique raison pour laquelle le premier ordinateur moderne a été construit (l’Eniac). La lampe, le tube électrique qui est l’ancêtre du transistor, avait été inventé par William Crookes, en 1878 (tube, rayons et écran cathodiques, télévision). Guglielmo Marconi a conçu les principes de transmission par ondes hertziennes (vers 1905), la télé-transmission. Mais il n’a rien inventé du tout, il a simplement mis en application les principes qui avaient été découvert par Heinrich Hertz, à la fin du XIXè siècle. C’est grâce à Marie Curie qu’on connaît aujourd’hui les rayonnements gamma dont on se sert en médecine nucléaire (la radioactivité, qu’elle a découvert vers la fin du XIXè siècle). Encore une fois, la guerre en a fait les ignominies de Hiroshima et de Nagasaki.
Proportionnellement, toutes ces découvertes fabuleuses ont été réalisé au cours d’une période relativement courte, considérant leurs moyens, si on compare avec les possibilités qui sont à notre portée depuis les soixante dernières années. Manifestement, l’économisme nous fait stagner lamentablement. Les connaissances scientifiques modernes autorisent des applications prodigieuses mais l’économisme l’interdit et nous rive à la consommation.
On s’apprête maintenant à déclencher un désastre abominable en exploitant l’énergie nucléaire pour maintenir la consommation commerciale d’électricité. Même l’automobile, si désastreuse pour l’environnement, découle des inventions qui avaient été réalisé en matière d’applications du moteur à vapeur, au cours des siècles précédents. Les trains ne polluaient pas du tout. Des gens brillants planchaient depuis longtemps déjà sur l’utilisation de l’électricité comme moyen de propulsion automobile. Mais certains hommes, tels que Rockefeller, ont fait pression pour installer la consommation du pétrole au lieu de toutes les autres méthodes. C’est la soif pécuniaire qui a propulsé l’utilisation du moteur à combustion jusqu’au sommet de la consommation. Mêmes les activités pseudo-spatiales qui sont conduites de nos jours n’ont de véritable motif que la vente de carburant (réacteurs). Avec le recul, il n’y a que l’hélicoptère et le magnétoscope qui soient des applications réellement bénéfiques pour l’humanité entière.
En bout de ligne, le Régime qui s’exerce depuis l’après guère (1945), le système de consommation de masse ou l’économisme pur et sa propagande médiatique, ne constitue pas un cadre permettant le développement de l’humanité. Les quelques améliorations qu’il a apporté s’estompent dès qu’on lève les yeux et qu’on regarde le portrait d’ensemble.
Les médias sont complices par leurs diffusions stériles et partisanes.
Comprendre requiert temps et patience car il faut s'instruire, analyser, puis réfléchir sur les données qu’on obtient. Il faut étreindre l’histoire, connaître les faits significatifs ayant conduit à la situation contemporaine pour être en mesure de corriger la dérive.
La prise de conscience des médias sur leur propre pouvoir et la volonté d’ajuster leur exercice à l’échelle et en fonction de ce pouvoir d’instruction et de formation des masses, c’est rendre une véritable démocratie. Les moyens techniques modernes nous obligent à changer les méthodes afin d’augmenter l’efficacité. Mais nous ne pouvons plus restreindre nos considérations à l’économisme, uniquement en terme de consommation. Nous avons l’obligation de considérer d’abords l’humain et son milieu. Sachant que l’avancement des connaissances ne s’arrête jamais, les médias doivent subvenir adéquatement à l’instruction des générations successives, partout sur la planète, afin que les jeunes gens, où qu’ils se trouvent et quels qu’ils soient, puissent toujours être capables de poursuivre la progression intellectuelle et scientifique à partir des notions contemporaines.
L’inverse matérialise une régression grandement déplorable.


Extraits du document " Un Système De Vie Moderne ",
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©DataJY
2009

13 octobre 2007

Le Syndrome Terrien.


Le Syndrome Terrien.

La civilisation de la Terre est une communauté de femmes, d’hommes et d’enfants en interaction, en évolution dans un ensemble écologique spécifique. Puisque la complexité induit une propriété émergente, un grand nombre d’individus en interaction produit un effet émergent. Tel un organisme ayant un rôle particulier au sein du milieu qu’il occupe, ce grand nombre d’individus joue un rôle, il a un effet sur le milieu. La civilisation humaine sur la Terre a une incidence sur les personnes qui la compose et sur le milieu. Dans un spectre cosmologique, cette réalité revêt un sens auquel la civilisation n’avait pas été confronté jusqu’ici. En principe, tel un organisme une société contribue au maintien du milieu, à l’abondance des ressources et à l’épanouissement des formes de vie adjacentes. En second lieu, une progression évolutive s’installe découlant des activités qui s’y déroulent. Toutefois, il est clair que l’incapacité de l’humanité à insérer harmonieusement son activité dans le cadre du complexe écologique est en train de modifier fondamentalement les données des systèmes sur la planète. Beaucoup de ces modifications s’accompagnent de dangers qui menacent la vie et qui vont de la dégradation de l’environnement à la destruction de la personnalité chez les individus. Le fait est que la concentration des moyens et les applications auxquels ils sont assujettis ne justifient d’aucune façon l’état de dénuement épouvantable de la population planétaire.

En perspective, il s’agit d’un organisme malade et l’analyse des symptômes révèlent une affection complexe dont le rétablissement nécessite une approche multidisciplinaire.

Au départ, l’agressivité qui réprime le développement intellectuel chez les anthropoïdes carnivores ne peut pas être oblitérée. Seul les humanoïdes végétariens, sans égards à leur ascendance phylétique, sont susceptibles de développer un intérêt pour la mise en œuvre des facultés du néocortex qui déploieront leur intellect dans la voie de l’avancement éclairée. Le facteur civilisateur provient du statut prépondérant de la femelle au sein de leur communauté.

Normalement, l’esprit qui réfléchit sur les phénomènes auxquels il souhaite se familiariser doit accepter d’emblée que la compréhension requiert du temps, beaucoup de recherche et une grande ouverture intellectuelle. Inversement, la contamination de l’esprit, ou de la mentalité individuelle, par une quelconque mythologie, le mysticisme, sclérose le raisonnement et l’enfonce dans une discordance de la pensée, de la vie émotionnelle et du rapport au monde extérieur allant jusqu’à installer un délire chronique. Œuvrant chez l’un et l’autre des genres, l’établissement de ce dérèglement (le mysticisme, ou l’existence d’un culte quelconque) en phénomène social plus ou moins central est subtilement provoquée par une désagrégation institutionnalisée de la cellule familiale caractérisée par l’image paternelle en défaut. Particulièrement, l’absence ou l’inadmissibilité du schéma psychologique qu’il représente provoque une carence substantielle. Cette carence qui s’enracine dès l’enfance, enserre la mentalité individuelle dans une incertitude corrosive au point de matérialiser durant la croissance différents désordres psychologiques. La psychose résultante s’expriment à différents degrés. Les collectivités qui composent les sociétés dans la civilisation sont alors façonnées par des femelles névrotiques empoisonnées par une série de conflits intérieurs qui inhibent les conduites sociales et qui s'accompagnent d'une conscience pénible des troubles (hystérie, angoisse) et par des mâles psychopathes affublés d’une pulsion sexuelle narcissique.

En outre, le développement intellectuel des sociétés ainsi que toute leur organisation au sein de la civilisation sont complètement déroutés par un facteur dérogatoire additionnel, le patriarcat (organisation familiale et sociale fondée sur le pouvoir exclusif ou prépondérant du genre masculin). Un dérèglement majeur au sein de la collectivité naturelle. Assoyant sa domination sur une hégémonie fondamentalement belliqueuse, discriminatoire et ségrégationniste, le Régime Patriarcal est catastrophique car la situation féminine reléguée dans un état de subordination dégradante par le pouvoir masculin proroge l’évolution. Il paralyse le facteur civilisateur et, par voie de conséquence, l’évolution adéquate de l’ensemble.

Au surplus, l’installation d’un système d’échanges compensatoires (Le Régime Économique) déploie un système qui aménage une exploitation intolérable du milieu, occasionnant sa dégradation jusqu’à l’effondrement, et qui perturbe l’échelle de valeurs morales, entraînant des iniquités croissantes. Parmi ses corollaires, l’éloignement quasi permanent de l’un ou de l’autre des parents d’une cellule familiale favorise et maintien la carence responsable du désordre psychologique, et celui-ci entretien le mysticisme.


En somme, la gangrène qui handicape la civilisation de la Terre est constituée par (1) une mentalité de nature carnivore au départ, par (2) un système d’échanges compensatoires qui fausse l’échelle des valeurs, qui exploite et dégrade le milieu, qui installe (3) une carence de l’image paternelle soit l’absence ou l’inadmissibilité du schéma psychologique qu’il représente, par (4) l’érection du mysticisme en phénomène social central puis (5) le Régime Patriarcal vient ceinturer le syndrome.

Il n’existe qu’une seule alternative afin de remédier à la dégradation de la civilisation, une réforme substantielle et globale.

Le mode d’alimentation ne conditionne pas uniquement la santé mais caractérise surtout le raisonnement. Le système d’approvisionnement du tissus social doit être calqué sur celui dont se sert la nature où le partage remplace l’exploitation et, par le fait même, libère l’individu. La cellule familiale doit bénéficier d’une attention proéminente de la part des institutions sociales. La direction des infrastructures et des institutions doit reposer sur l’administration par les femmes, un Régime Matriarcal. La religions quelle qu’elle soit, toutes formes d’expression du mysticisme, n’est qu’un prétexte aux comportements belliqueux patriarcal. En fait, il n’existe qu’une seule entité digne d’attention, La Source Universelle, et les seuls rites légitimes découlent de la philanthropie.

©DataJY
2007

30 avril 2007

Sortir d'une vois sans issue.


Malgré le fait qu’on se réfère à l’âge Christique en ce qui a trait au calendrier moderne, l’humanité terrienne est beaucoup plus âgée. Des éléments archéologiques témoignent de la présence des Amérindiens depuis trente mille ans alors qu’en d’autres endroits des mégalithes datent d’il y a plus de quarante mille ans. Puisqu’il y a près de cinq mille quatre cent soixante-dix-sept années entre Adam et Jésus (5477 années), nous sommes aujourd’hui en sept mille quatre cent quatre-vingt-quatre de l’ère Adamique (7484 après Adam). Nous vivons une période des plus ambiguë dans l’épopée humaine. En accédant au deuxième millénaire de l’ère Christique nous abordons un tournant de siècle chargé d’antagonismes et qui, par son contexte, remet beaucoup de choses en question.
Les télécommunications et les moyens de transports matérialisent instantanément un lien direct avec tous les coins de la Terre. Qu’il arrive quoi que ce soit, où que ce soit, le monde entier en est aussitôt informé. Le multiculturalisme est extrêmement enrichissant car c’est le facteur d’une progression significative de l’entendement collectif vers une compréhension réciproque qui est indispensable à l’entretien de relations humaines harmonieuses. L’ordinateur se charge progressivement de toutes les tâches répétitives et fastidieuses. L’informatique gère les systèmes de contrôles et assiste l’humain lui permettant d’opérer sur la matière une nouvelle gamme d’interventions, allant du macroscopique au microscopique. La miniaturisation apporte désormais un perfectionnement méticuleux des machines-outils. Les connaissances sur la macromolécule d’ADN entraînent des applications médicales admirables. La réunion de la physique corpusculaire et de la physique quantique matérialise une physique intégrale qui propulse la compréhension scientifique vers une appréciation inédite de la matière.
Parallèlement, les sociétés humaines subissent une transformation profonde en matière de mœurs, de pratique et d’usage. La morale s’effrite. La philosophie s'éclipse. Les valeurs se décomposent. On tente de concilier écologie et consommation, couple et boulot, famille et carrière. Les institutions sociales se dégradent. Le système de santé vacille. Le système d’éducation sclérose. Le monde du travail subit un bouleversement majeur alors que le niveau d’endettement des gens dépasse leurs moyens. Longtemps délaissé, l’entretien des infrastructures sociales requière maintenant des sommes substantielles. Les profits des sociétés capitalistes multinationales rassemblent des montants astronomiques alors qu’une part grandissante de la population mondiale compose avec un état de pauvreté inacceptable. Les médias banalisent les pires sévices en les exposant à répétition. La diffusion généralisée de la pornographie induit l’apparition de comportements sexuels déviants. Ceux-ci deviennent des références auprès des jeunes gens. La nudité infantile exposée partout de manière licencieuse suscite des fantasmes impropres. La sexualité déplacée qui se développe corrode les relations humaines entre les femmes et les hommes. L’incompatibilité entre leurs mœurs respectives s’amplifie continuellement. La pollution prend des proportions qui dépassent toute tentative de résolution. Le milieu planétaire est entièrement contaminé.
Un constat peut être difficile mais néanmoins réaliste. Comment se fait-il qu’on ne dise rien? On s’est habitué. On observe aujourd’hui tellement de choses qui paraissaient auparavant impensables qu’on est devenus léthargique comme société. Les gens sont dépassés par un contexte tellement volatil que les points de repères s’évanouissent l’un après l’autre. Rien n’a de sens à part l’économie. Tout le monde est asservi par la consommation. On a soif de sensations car l’existence n’a plus de saveur. En se cherchant, les jeunes gens se perdent.
Est-ce là le destin de l’humain? Sommes-nous satisfait de notre civilisation? Est-il possible de l’améliorer ou doit-on se résigner à croire que l’évolution soit définitivement plafonnée au niveau actuel?
Plusieurs instances émérites commentent les conséquences néfastes, souvent désastreuses, que la civilisation produit non seulement sur l’environnement et l’écologie en général mais sur l’humain lui-même. Malgré l’assujettissement économique qui astreint le raisonnement, il faut trouver le courage de regarder cette civilisation en face, de constater ce qui ne va pas et d’intervenir concrètement avec toute l’efficacité dont l’humain est capable. Les notions scientifiques et la technologie contemporaine placent à notre disposition des moyens puissant nous rendant capables de traiter convenablement les impératifs. En pratique, il est essentiel de réorienter le régime.
Rapport de la Commission Mondiale sur l’environnement et le développement," Notre avenir à tous ",Éditions du Fleuve,Publications du Québec, 1989:
" L’incapacité de l’humanité à insérer harmonieusement son activité dans le cadre du complexe écologique est en train de modifier fondamentalement les données des systèmes sur la planète. Beaucoup de ces modifications s’accompagnent de dangers qui menacent la vie et qui vont de la dégradation de l’environnement à la destruction nucléaire. ".
Extraits de " En route vers l’an 2040 "(It’s a matter of survival), David Suzuki,Éditions Libre Expression,1993,2016 St-Hubert Montréal H2L 3Z5.
" Reconnaître la crise qui nous menace et nous engager dans un programme intensif en vue d’adopter de nouvelles valeurs et de nouvelles priorités constitue un défi passionnant. Après des générations de séparation d’avec la nature nous sommes imbus d’idées et de croyances que nous devons balayer pour pouvoir retourner aux questions fondamentales sur les raisons de notre existence sur Terre, sur les buts qui valent la peine d’être poursuivi, sur notre définition du progrès. Il faut redécouvrir nos priorités: l’amour, le sentiment d’appartenance, la famille, le partage, l’amour de la nature. ".
Nous avons besoin d’un modèle viable pour nous permettre, en tant que société, de fixer un nouvel objectif dans l’avenir. Comme Smith avait défini les principes de l’économie de marché et Marx les énoncés du socialisme, il faut maintenant suggérer une voie satisfaisante pour l’humanité entière vers laquelle notre civilisation pourrait incliner. Éventuellement, procéder à la révision de nos comportements, de nos priorités et de nos politiques. D’après David Suzuki, nous devons cesser de poursuivre aveuglément des concepts aberrants tels que la croissance économique infinie, le mode de vie de consommation, la fin vaut les moyens (...). Concéder l’incompatibilité des moteurs à combustion avec la nature, passer du jetable au durable et apprendre à vivre sans gaspiller.
On ne bouge pas, parce qu’on n’a pas de point de départ. Serions-nous allé sur la Lune sans Jules Verne?
Dessiner un point de départ est essentiel. Si on ne le fait pas, l’espoir meurt.
C’est la foi en la science et le culte de l’action. Placer la vie active au-dessus de la vie sédentaire, et croire que l’homme utile est celui qui tente quelque chose et veut affirmer contre la matière hostile le pouvoir de l’intelligence.Ainsi, j’invite à la concertation autour de la table de l’intelligence afin de rassembler les connaissances modernes pour scruter le raisonnement vers un objectif de société honorable pour notre civilisation: Un Régime salutaire. Plaçons donc un point de départ pour la postérité…

DataJY
2007

01 novembre 2006

Identifier Un Point De Repère Valable.



Plusieurs instances émérites commentent les conséquences néfastes, souvent désastreuses, que la civilisation produit non seulement sur l’environnement et l’écologie en général mais sur l’humain lui-même. Malgré l’assujettissement économique qui astreint le raisonnement, il faudrait trouver le courage d’intervenir avec toute l’efficacité dont l’humain est capable. Les notions scientifiques et la technologie contemporaines placent à notre disposition des moyens puissant nous rendant capables de traiter convenablement les impératifs.
Selon Edgar Morin, c’est l’irrationalisme dont l’homme est capable qui amène le dépassement. En essayant d’atteindre l’impossible nous cherchons des solutions et les découvertes qui s’ensuivent répondent bien souvent à d’autres maux. D’après Descartes, penser c’est utiliser sa raison pour réfléchir sur les doutes qui surgissent en nous. La raison nous permet de distinguer le plausibles de l’invraisemblable. La méthode scientifique est source de technologie et cette dernière est nécessaire à la progression du savoir. Il est notable que sur Terre la principale sphère de recherche se situe au niveau industriel et tente de répondre aux besoins du marché de consommation. Rares sont les recherches qui s’exercent à l’écart de l’industrie, en retrait des sentiers battus.
Il est difficile d’être à jour sur les dernières découvertes et sur les connaissances modernes, car les développements en matière de physique s’éloignent toujours plus de la compréhension populaire. Il faut savoir, toutefois que les chercheurs avancent continuellement. La frontière de l’inconnu recule sans cesse. Mais nombre de découvertes capitales pour la société humaine ne trouvent pas d’application, étant donné que l’intérêt se situe au niveau industriel et militaire uniquement. Et c’est là le drame. L’innovation technique n’est pas un véritable progrès, à long terme. L’innovation technique ne peut être un véritable progrès que combinée à un pas en direction de l’humanisme. Les moteurs à explosion. Les engrais chimiques. Les armes. Les appareils de défenses. Les centrales thermiques et nucléaires. Les complexes industriels et les mégalopoles tentaculaires ne sont pas un véritable progrès à cause du gaspillage de ressources. Des effets effroyables qui en découlent. Du gigantisme monstrueux des constructions. De ces zones parsemées de béton et des risques encourus. On joue avec un feu qu’on ne peut éteindre.

Un savant visionnaire et plein de sagesse, Nicolas Tesla, a offert au monde un véritable progrès. Il nous a donné le courant polyphasé, le courant alternatif, la transmission pratique d’énergie électrique. Il nous a aidés à lancer le XXè siècle électrique. Sans Tesla nos villes seraient toujours dans la pénombre. Mais le pouvoir d’alors a occulté l’œuvre de Tesla, parce qu’il était sur le point de supprimer le compteur d’énergie. C’était un magnifique génie. S’il avait pu poursuivre son travail, le monde aurait une science en avance de cent ans sur celle d’aujourd’hui. Dans un laboratoire du Canada, à Vancouver, se réalise un véritable progrès. John Hutchinson travail depuis de longues années dans le secteur des forces électromagnétiques. Il a répété et approfondi plusieurs expériences de Tesla. Hutchinson fait le véritable électromagnétisme, l’électrogravitation, le véritable travail de Tesla. Wittaker, Kasmachiev et Antoine Priori ont conduis des expériences dans lesquelles ils ont montré qu’on peut guérir toutes les formes de maladies. Thomas Bearden a réalisé des mécanismes qui fonctionnent, qui produisent de l’énergie propre, de l’électricité, à partir du milieu ambiant. John Todd fabrique des mécanismes et des processus totalement écologiques. Ces chercheurs font partie d’un nombre croissant de scientifiques qui ont compris qu’en appliquant à la physique les lois naturelles de l’univers, la science accède à des secteurs jusque-là méconnus.

La progression des connaissances scientifiques dépasse dans plusieurs domaines les besoins du marché de consommation. À défaut de pouvoir réaliser des applications pratiques mais économiquement inutiles, nous devons savoir qu’en retrait du capitalisme la progression réelle des connaissances nous permettrait de franchir les frontières du savoir et d’introduire notre compréhension à des phénomènes captivants.

En outre, bien que des indices attestant la présence des Étrangers dans l’atmosphère de la Terre soient éparpillés dans l’histoire, depuis 1947 la vague moderne du phénomène a donné lieu à des excès de part et d’autre du raisonnable. Même si la nature concrète du phénomène porte toujours à controverse, la probabilité qu’il incarne induit une prise de conscience profonde. La période durant laquelle l’activité des Étrangers s’est accentuée coïncidait avec l’accession de l’humanité à l’espace. La mise en orbite du premier satellite et l’exploration lunaire ont fait pleuvoir sur l’entendement populaire des concepts hors du commun, des notions étonnantes et une technologie fascinante.

Aujourd’hui nous sommes capable d’envisager sainement que la présence des Étrangers est un fait bien réel. C’est l’événement le plus important de l’ère Christique. Du même coup nous constatons qu’il existe une différence immense entre les visiteurs et les habitants de la Terre. L’étude objective qu’on réalise sur les éléments reliés aux manifestations des Étrangers enrichie l’entendement technologique que nous avons en rapport avec les lois de la physique. Elle ouvre l’esprit sur une perception émancipée de l’univers. Quel genre de société peut-elle leur permettre de se rendre jusqu’ici? Quel type de Régime parviendrait à mettre en œuvre les moyens appropriés au voyage dans l’espace? Alors que voyager dans l’espace, actuellement, relève de la fiction il y a pourtant des gens qui se rendent et circulent dans l’atmosphère de la Terre par des moyens totalement inconnu. Comment donc ces véhicules fonctionnent-il?

Cette question est fondamentale lorsqu’on constate les limites des moyens de transport conventionnels sur Terre.

Mais le questionnement ne doit pas s’arrêter là.

Nous devons avouer que l’opération des Étrangers a remarquablement atteint son objectif car la notion d’êtres venant d’autres planètes a bel et bien été inséré dans l’entendement populaire. Il apparaît désormais tout à fait légitime de considérer que nous ne soyons pas seul dans l’univers. À quoi peut bien ressembler une quelconque civilisation étrangère? Alors que nous nous sensibilisons graduellement à l’environnement galactique dans lequel se trouve notre système solaire, nous pouvons établir que l’avancement technologique d’une civilisation se mesure au moyen de transport dont elle se sert. Celui-ci faisant appel à la somme des connaissances de pointe, il témoigne de la civilisation qui l’a réalisé. De toute évidence, le moyen de transport des Étrangers ne pollue pas.
Actuellement, la problématique fondamentale ne regarde pas autant la monnaie que ce qu’on en fait. Il n’existe pas de crise monétaire. Il y a énormément de monnaie. Il n’y en a jamais eu en telle quantité. Des gens accumulent des sommes fabuleuses. Les sommes sont prélevées dans les communautés puis retenues quelque part ailleurs. Des montants tellement volumineux que nous avons peine à se les figurer. Pourquoi donc les détenteurs de ces capitaux ne prennent-ils pas soins des institutions et des infrastructures collectives? Aujourd’hui, nous avons la technologie qui nous permet de confectionner, entre autres, un moyen de transport totalement sain, longuement durable et parfaitement sécuritaire. Carrosserie moulée mono-pièce inaltérable. Châssis en titane. Moteur-roue électrique. Combinaison piles rechargeables et piles solaires. Système de gestion informatique intégral. Dispositif de guidage autonome. Détection radar, infrarouge, écholocation. Mécanisme analytique anticipant. Communication multiplex audiovisuelle. Système d’imagerie augmentée. Nous somme capable de fabriquer un véhicule parfait. C’est uniquement en termes économiques qu’un tel appareil ne serait pas rentable. Dans notre civilisation, les coûts financiers de chaque opération interdisent l’application qualitative qui correspond aux moyens techniques disponibles. Les réalisations adéquates en terme de société et en fonction des humains sont ainsi prohibées. C’est sans doute la disparité déterminante entre le Régime qui existe chez les Étrangers et celui qui prévaut sur la Terre.

En tant que probabilité, le phénomène des étrangers fournit suffisamment de matière pour amorcer une analyse rigoureuse et pour produire une étude comparative intéressante. Il faut garder à l’esprit que les étrangers conçoivent les choses d’une façon diamétralement opposée à la nôtre. Leur technologie et leur rares commentaires font preuve d’une différence trop importante entre nos civilisations respectives. En ce domaine la fiction n’est d’aucun secours car l’imagination ne s’appuie pas sur des principes rationnels. Seule la projection réaliste fondée sur des données scientifiques probantes peut nous conduire à des concepts vraisemblables. Une civilisation humanoïde possédant les moyens qui permettent de traverser les distances dans l’univers aura forcément franchit au préalable certaines étapes incontournables. Il serait captivant de connaître véritablement de quelle façon ils auraient réglé les problématiques que rencontrent probablement toute civilisation, à un moment donné de leur histoire.
La première préoccupation concerne l’environnement. Pas seulement le terrain écologique mais le milieu que nous occupons en tant qu’individu. Notre espace opérationnelle quotidien. Les endroits où nous évoluons chaque jours. Cela fait immédiatement référence à notre mode de vie, à notre façon de voir les choses. Quelles sont nos priorités, ce à quoi nous attachons de l’importance. Notre échelle de valeurs dépend des objectifs auxquels nous souscrivons. Ce que nous allons décider de sauvegarder provient de ces choix. Une forêt, ou du papier. L’avenir d’une civilisation est tributaire de la qualité de son intégration au milieu dont elle est issue. Il ne peut pas en être autrement. Tant qu’elle ne parviendra pas à s’intégrer harmonieusement jusqu’à contribuer à l’essor écologique de tous les systèmes qui y vivent, une foule de problématiques surgiront l’une après l’autre sans jamais laisser de répit. Parce que la pollution affecte tout le contenu de l’atmosphère qui fonctionne en circuit fermé. Les répercussions d’un type d’activité s’inscrivent tout simplement dans le cycle écologique. Aussi longtemps que la civilisation évitera la question, ses difficultés croîtront.

L’économisme considère l’individu comme un simple pourvoyeur de billets vert que la finance tient en laisse et perçoit le milieu comme un buffet de ressources. Il n’a pas d’autre préoccupation que celui de la maximisation du profit. Le système économique est un parasite qui se développe au dépend de son hôte, c’est à dire l’environnement qu’il consomme. L’expansion d’un tel type d’activité à une planète entière mène à l’épuisement intégral des ressources dans un délai assez court. Cent ans? Peut être deux cents ans? Cela dépend du rythme d’expansion mais il n’atteindra pas cinq cents ans. Le milieu sera complètement ruiné bien avant.
Dans ce contexte, il devient impératif de réaliser que le régime économique n’est pas canon. Saisir qu’il existe une autre façon d’envisager l’existence que celle de gagner des sous pour pouvoir acheter des biens et les empiler sur la planète. Il y a une autre manière d’administrer une communauté que celle de favoriser l’employabilité des gens. Il se trouve d’autres objectifs pour une société que ceux visant à faciliter l’importation et l’exportation de marchandises. Il y a autre dessein pour une civilisation que la croissance économique.
Je suis certain que dans l’univers le rôle d’une civilisation n’est certainement pas de produire des déchets.

Datajy@hotmail.com
DataJY
2006

31 octobre 2006

La Transformation De l’Occupation Humaine.

Exposé analytique
sur la conjecture socio-économique contemporaine.

- Premier volet: le travail.

L’augmentation du nombre de gens sans emploi stable et la persistance de cette situation constituent, depuis une trentaine d’années, une tendance lourde dans la société post-industrielle. La réorientation de l’occupation humaine que cela occasionne, provoquée par l’informatisation, entraîne une ambiguïté autour du mot travail. Il faut donc premièrement dégager les deux concepts totalement différents qu’il incarne.
D’une part on parle d’un labeur répétitif, une corvée astreignante, non-valorisante, dont le seul intérêt consiste en un chèque de paye. C’est "l’ouvrage salarié". D’un autre côté il est question d’un exercice valorisant, intéressant, permettant d’utiliser ses habiletés et qui donne le sentiment de contribuer véritablement à la société ainsi qu’à son propre épanouissement. C’est "l’occupation volontaire". Il est primordial de saisir parfaitement la nuance. À titre d’exemple, les ouvriers d’une usine ou les secrétaires de bureau exécutent de l’ouvrage salarié, un labeur répétitif non-valorisant tendis que les enseignants, les aidants naturels ou les organismes sociaux accomplissent une activité volontaire, une occupation valorisante et enrichissante. Dorénavant, il n’est plus possible d’utiliser le mot "travail" sans susciter la confusion qui résulte de ces deux notions opposées. Nous parlerons plutôt de l’ouvrage salarié et de l’occupation volontaire pour bien marquer les notions de référence. Ce n’est pas le labeur en tant que tel qui est source de valorisation et d’épanouissement personnel, c’est le volontariat. C’est l’occupation volontaire à quelque chose d’agréable et de constructif qui permet aux êtres humains de se réaliser pleinement. Ceux qui avaient le choix, les gens aisés, arrivaient à salarier une activité volontaire alors que le prolétariat était soumis à l’ouvrage salarié. Jusqu’à maintenant, l’ouvrage salarié produisait les biens et services desquels les entreprises tirent leur bénéfice. Désormais, l’informatisation remplace l’ouvrage salarié. Cela entraîne la réduction considérable des dépenses et l’augmentation de la production. Ce phénomène provoque une hausse substantielle des profits chez les entreprises.
Dans l’histoire, l’automatisation du métier à tisser (de Jacquard, 1752-1834) provoquait un bouleversement extraordinaire dans le monde du tissage. Le métier à tisser manuel fut rapidement évincé du milieu industriel puis relégué à l’artisanat. Plus près de nous, souvenez-vous des départements entiers remplis de femmes affairées à la dactylographie des documents. L’avènement de la photocopieuse à fait disparaître toutes ces tâches et apporté une réorganisation du bureau.
L’ouvrage salarié est directement rattaché au marché économique (la consommation) tendis que l’activité volontaire est axée sur les services aux humains, reliée à l’entretien et à l’amélioration des institutions et des infrastructures qui composent la société (les services sociaux, dans un sens large). C’est simple: l’ouvrage salarié est constitué par l’ensemble des tâches informatisables, l’activité volontaire représente l’ensemble des tâches non-informatisables.
Une fois cette distinction fondamentale établie, il est possible d’analyser clairement le phénomène qui se développe. Depuis les années ’80 les mises à pied se multiplient alors que les capitaux croissent. C’est ainsi qu’on assiste à la disparition graduelle de l’ouvrage salarié, de toute besogne informatisable. Le monde du travail (dans le sens d’occupation humaine) connaît actuellement une révolution majeure. Ce n’est pas qu’un pourcentage de la population soit paresseux. Dans les faits, il est victime de l’informatisation. Progressivement, à l’échelle planétaire " la production sera obtenue avec si peu de travail humain que celui-ci sera marginal. ". Les machines informatiques assureront la fourniture des biens et denrées requis par l'humanité. Ce n’est pourtant pas compliqué. La consommation installe une croissance économique. La main d’œuvre abondante apporte l’industrialisation. L’industrialisation débouche sur l’automatisation. L’informatisation libère la main d’œuvre et amplifie les gains en capitaux des affairistes. La masse salariale est en train de se réduire considérablement jusqu’à n’être formée que par des emplois reliés aux services humanitaires, techniques et artisans. C’est une tendance incontournable. En ce moment nous nous trouvons entre deux systèmes. L’ouvrage salarié disparaît progressivement. C’est une évolution parce que la main d’œuvre ainsi libérée s’oriente graduellement vers des occupations reliées au maintien et à l’amélioration des conditions de vie (organismes sociaux, entraide, friperie, comptoir alimentaire, recyclage, aidants, garderies, accompagnateurs, etc.).
Au début des années ’80, le processus d’informatisation, la robotisation, fut ralenti en raison de la crainte des syndicats devant l’absence d’alternative face à la disparition du "travail". Cependant, le développement de l’automatisation était irrémédiablement engagé. La problématique actuelle concernant un "désœuvrement" apparent chez la masse des non-salariés provient du fait que ces gens ne disposent pas de moyen financier leur permettant de remplir une occupation volontaire enrichissante (au bénéfice de la société). [Dans ce texte, l’expression "non-salariés" défini l’ensemble qui regroupe tous les gens dont le revenu provient d’une allocation de l’État : Rente d’invalidité, Pension de vieillesse, Allocation aux artistes, Assurance chômage, Aide sociale.] La maigre allocation qu’ils reçoivent de l’État n’arrive même pas à défrayer leur coût de la vie. La masse non-salariée se voie contrainte à restreindre ses activités et ses dépenses à tel point qu’elle se trouve condamnée à l’inactivité pour maximiser le moindre dollar en fonction des besoins élémentaires. Il s’ensuit des corollaires déplorables dans une société moderne. Malnutrition, dénuement, déscolarisation, dégradation de la santé, alcoolisme, toxicomanie, taxage, prostitution, criminalité. Une situation de pauvreté inacceptable au sein d’une société produisant pourtant une richesse économique considérable. Les non-salariés ne sont pas responsables de leur situation. Celle-ci ne relève pas d’un libre choix. Elle est la conséquence directe de l’évolution technologique qui résulte de l’avancement des connaissances. L’informatisation (automatisation) est la résultante inhérente à l’industrialisation. C’est un moyen formidable qui porte en gestation une évolution aussi marquante que fut l’invention de la métallurgie qui a provoqué la fin de l’ère néolithique (Période de Hallstatt, âge du fer, [paléontologie]). Il devient impératif que les gouvernants reconnaissent le phénomène et subviennent promptement à la réorientation des activités humaines vers les "services humanitaires". Ce transfert des activités humaines, de l’ouvrage salarié à l’occupation volontaire reliée au maintien et à l’amélioration des conditions de vie, requiert l’établissement du revenu de citoyenneté. À la fois pour dégager l’État d’un rôle d’employeur qu’il n’a pas à jouer, pour maintenir et entretenir les structures sociales nécessaires à la population et pour permettre à la masse non-salariée croissante de remplir les fonctions essentielles dans la société tout en lui assurant une subsistance adéquate.
Soutenir et améliorer les acquis sociaux par l’installation du revenu de citoyenneté, c’est maintenir la communauté vivante, intéressée, disposée, impliquée. C’est favoriser le sentiment de contribution personnelle à l’édification de sa société. C’est permettre aux gens de jouir du fait d’être vivant et de pouvoir mettre en œuvre ses habiletés au bénéfice de la collectivité.
- Deuxième volet: le détournement des capitaux.
Alors que les consommateurs produisent 2/3 de l’économie, les véritables gains en capitaux sont réalisés uniquement par les fonds d’intérêt (banques, assureurs, etc.), la spéculation (investisseurs) et les propriétaires d’entreprises. Parce que ce ne sont pas les prolétaires qui retirent des capitaux de la circulation. Selon les économistes "les pauvres ont une propension à dépenser "( ! ). "Celui qui manque de tout, dès qu’il frappe une piastre, il va la dépenser… pas celui qui possède trois automobiles!". En 1996, ATT (géant américain de la téléphonie) procédait à 40 000 licenciements. Son PDG, Robert Allen, empochait un salaire de 16.2 millions. Alcatel, jouissant d’un bénéfice annuel de 15 milliards, congédiait pourtant 12 000 employés. Suissair réduisait son personnel de 1800 personnes réalisant une économie de 500 millions de francs. Proctor & Gamble, avec un bénéfice annuel de 3.78 milliards coupait 15 000 postes. Les petits et moyens salariés peuvent toujours courir, la tendance ne manquera pas de les rejoindre. Selon Monsieur Parizau, en 1999 l’impôt reporté s’élevait à 11 milliards pour 20 compagnies au Québec. 21 milliards pour 20 compagnies au Canada. Ce sont toutes les compagnies les plus riches (voir Léo-Paul Lauzon).
Les petits et moyens salariés s’enflamment indûment contre le nombre croissant de non-salariés et des services sociaux (voirie, santé, éducation, garderies, etc.) dont ils estiment faire les frais. Dans les faits, la responsabilité échoit à l’informatisation ayant favorisé l’augmentation du bénéfice des entreprises découlant de la maximisation de leur rentabilité. Or, le régime des subventions aux entreprises et des programmes d’évasion fiscale revient à frauder les communautés. Les restrictions budgétaires et la réduction des services qui en découlent provoquent la décrépitude des institutions et des infrastructures de la société humaine. Puisque mathématiquement l’impôt prélevé sur les petits et moyens salariés n’arrivera jamais à défrayer les coûts, l’évasion fiscale des sociétés d’affaires devient du vol pur et simple. Les communautés doivent faire pression sur les gouvernants et réclamer la récupération des recettes fiscales provenant des fonds d’intérêt, de la spéculation et des propriétaires d’entreprises.
D’un côté les gains croissants résultant de l’informatisation et de la spéculation génèrent des recettes fiscales considérables tendis que l’entretien et l’opération des infrastructures et des institutions sociales requiert l’injection de sommes importantes. Malgré les apparences, ces deux intérêts divergeant ne sont pas opposés. L’un n’empêche pas l’autre, au contraire. Il est simplement nécessaire de mettre un terme définitif à la fuite fiscale commise par les entreprises au détriment de la communauté. Les machines informatiques permettent la réorientation des activités populaires vers les occupations actuellement bénévoles et les services sociaux. Ce ne sont pas les taxes et l’impôt des petits et moyens salariés appelés à disparaître, qui n’arrivent pas à défrayer le coût des programmes sociaux. C’est l’hémorragie fiscale pratiquée par les entreprises qui entraîne les restrictions budgétaires et les coupures de service. Elles ponctionnent des sommes énormes de la communauté la privant de ses ressources vitales.
Étant donné que les détenteurs de fonds d’intérêt, les spéculateurs et les propriétaires d’entreprises gagnent largement de l’informatisation par l’augmentation colossale de leurs bénéfices, il est naturel de récupérer les recettes fiscales sur les capitaux énormes qu’ils prélèvent dans la communauté. Au lieu de "courir au devant des entreprises à la manière de M. Landry pour offrir 360 millions de dollars à General Motors qui venait de faire 600 millions de profit au cours du trimestre précédant" il faut suivre l’exemple de M. Roosevelt qui "a sorti le peuple de la crise en mettant de l’argent dans la poche des gens. C’est ce qui a relancé la consommation".
Les gens libérés de l’ouvrage salarié se réorientent vers une activité volontaire. Le revenu de citoyenneté vient répondre à cette tendance inévitable. Conjointement, la notion de plafond salarial qui est apparue récemment dans le domaine du hockey professionnel est en train de faire son chemin chez la population et dans les sphères où gravitent des rémunérations astronomiques. Sans égard au statut de la personne, il est certainement raisonnable de concevoir qu’un salaire de un million de dollars chaque année soit amplement suffisant pour un individu. Déclarer qu’à partir de ce moment l’accumulation de sommes additionnelles devient outrancière ne constitue pas une hyperbole. Le fait que ces privilégiés du système, les particuliers et les organismes d’affaires, n’affectent pas un sous de leur fortune démesurée à l’entretien des institutions et des infrastructures sociales qui charpentent la communauté qu’ils évident ajoute l’odieux à l’insulte. Nettement, la disproportion atteint une amplitude qui dépasse l’inacceptable.
-Troisième volet: coaliser les antipodes.
Historiquement, c’est la masse des paysans, des agriculteurs, des ouvriers d’antan et leur femme qui ont accompli par leur labeur et payé par leurs taxes l’édification de la société actuelle et ses infrastructures. À présent, il revient aux générations actuelles et suivantes de maintenir et d’entretenir ce qu’ils ont construit. Considérant que les contemporains descendent de ceux qui ont contribué directement par leur travail acharné depuis plusieurs millénaires à l’établissement de cette situation, le seul fait d’appartenir à cette civilisation - puisqu’ils en sont issus - justifie leur droit au revenu de base élémentaire devant leur permettre d’accéder aux opportunités que le niveau de richesse global de leur civilisation place sur la table. Le revenu de citoyenneté constitue un droit de filiation parfaitement légitime. Une dotation de base (rente hebdomadaire ou mensuelle) élémentaire et universelle. Ce montant est, bien entendu, déductible d’éventuels honoraires que la personne recevrait pour une embauche qui deviendra temporaire par définition.
Nous pouvons concevoir que les détenteurs de fonds d’intérêts, les spéculateurs et les propriétaires d’entreprises considèrent l’accumulation de capitaux comme la seule activité leur procurant satisfaction. En contrepartie, il faut reconnaître que pour la grande majorité de la population l’édification de la société et le maintien d’une qualité de vie constituent des responsabilités beaucoup plus enrichissantes. Puisque les parias mondains orientent leur attention vers les gains croissants, la population doit elle-même veiller à l’entretien de la société, préserver ses infrastructures et parfaire ses institutions.
Le principe du revenu de citoyenneté n’a rien à voir avec le luxe déplaisant que les parias mondains élèvent autour d’eux. À quelles occupations seront prochainement affectées les générations qui sortent des institutions d’enseignements? Nous nous trouverons sous peu avec des professionnels de la santé au chômage, des ingénieurs à faire de la sollicitation par téléphone, des enseignantes à faire tourner des manèges pour combler leur aide sociale, des électriciens et des plombiers sur des programmes de réinsertion sociale, des menuisiers balayeurs de rue, des jeunes désemparés suicidaires et des gangs étendant la criminalité.
Les programmes d’évasion fiscale et l’option d’impôts reportés d’année en année revient à détrousser la communauté de sa richesse collective puisque celle-ci y est prélevée rondement par la consommation. L’argent alloué au peuple, la ré-injection de fonds dans les collectivités par le revenu de citoyenneté stimule le commerce et par le fait même l’économie donc le gain en capital des entreprises.
Ce que nos gouvernants nomme "économie sociale" n’en est pas une parce que les services humanitaires en question s’adressent à des gens qui ne disposent pas, présentement, des capitaux leur permettant d’assumer les coûts substantiels des mêmes services offerts sur le marché. Il s’agit plutôt d’un nouveau système qui s’installe, certes en parallèle mais pour un certain temps seulement. La qualité des services humanitaires n’a aucune raison d’être moindre que ceux qui sont offerts sur le marché puisque l’État approvisionne les infrastructures et le revenu de citoyenneté vient garantir leur opération. L’objectif n’est donc pas le profit mais l’occupation.
Ce n’est pourtant pas compliqué. La consommation installe une croissance économique. La main d’œuvre abondante apporte l’industrialisation. L’industrialisation débouche sur l’automatisation. L’informatisation libère la main d’œuvre et amplifie les gains en capitaux des affairistes. La main d’œuvre se réoriente vers l’entretien et l’amélioration des institutions et des infrastructures de la société. Les gains financiers volumineux fournissent des recettes fiscales abondantes. Le retour à l’État de celles-ci permet l’établissement du revenu de citoyenneté. Le revenu de citoyenneté favorise et maintien la consommation. La boucle est bouclée: les affairistes continuent à engranger des capitaux tendis que les gens retrouvent leur liberté. Tout le monde y gagne. La qualité de vie s’améliore définitivement et l’humanité pourra aborder d’autres avenues d’évolution.
On allègue en rhétorique que cette perspective incite les entreprises à fuir vers les régions en voie de développement, vers les pays se trouvant au stade pré-syndical. Concrètement, l’option est valide uniquement pour quelques manufactures et certaines industries. Avec le temps et suivant notre exemple leurs masses salariées ne manqueront pas de mettre en place les organismes et les infrastructures qui les mèneront au même point. C’est notre mode de vie que ces gens contemplent. Ils veulent accéder eux aussi aux facilités d’une société développée. Ils désirent le confort dont nous jouissons. Selon toutes probabilités, en moins d’un siècle ils édifieront à leur tour des institutions et des infrastructures modernes. Au reste, la construction, l’alimentation, le transport, l’éducation, la santé, les médias, la sécurité, l’énergie, les domaines informatiques, la conception et l’innovation technique sont des services qui ne peuvent être réalisés ailleurs. Les entreprises œuvrant dans le secteur des hautes technologies ont besoin d’une expertise de calibre. Bien qu’en matière d’intendance la gestion et l’administration disposent d’outils informatiques admirables et fiables, la responsabilité ne peut être imputable qu’à des humains qualifiés. En conséquence, la sphère décisionnelle échoira toujours à des humains.
Il faut rendre justice à nos prédécesseurs, les paysans, les agriculteurs, les ouvriers et les femmes qui ont édifié la société dont la responsabilité nous revient à présent. Que leur vie épuisante de sacrifices laborieux n’eut point été en vain! Les humains sont des êtres sociaux. L’épanouissement individuel passe par la collectivité. Nous sommes nés pour le bonheur certes mais en société, non en retrait.

- Conclusion et ouverture.
Guerres, racisme, intolérance, déséquilibre entre richesse et pauvreté, peur de l’engagement et famille éclatée, sida, solitude, égoïsme. L’économie présente au monde un lourd et tragique constat d’impuissance et d’échec. "L’erreur fondamentale de l’économisme est de réduire les activités humaines à la production et à la consommation.". L’économie est une simple machine à produire des biens sans autre finalité que plus de biens encore. Le consumérisme effréné est devenu l’idéal ultime d’une civilisation produisant gaspillage et pollution. Ce système voue les gens à une existence médiocre partagée entre labeur et récupération physiologique, hantée par la rareté et la pénurie. Au lieu de nous soustraire au besoin il nous y enfonce.
Nous devons réaliser qu’il y a une vie en dehors de la rumination financière, en dehors de la course aux acquisitions. Il existe d’autres valeurs qu’un spacieux condo huppé, que des automobiles luxueuses, que des soirées de foire érotique, que des comptes en banque sans cesse grandissants. L’univers n’a pas conçu la vie humaine pour en faire un esclave assoiffé de camelote accumulée dans les vitrines. L’humain n’est pas destiné à "vivre dans un milieu où l’eau est polluée, l’air irrespirable, la nature saccagée, où les derniers-nés maudissent leurs géniteurs de leur avoir légué un tel héritage empoisonné". Il est impératif de repenser la validité d’un mode de vie dont l’expansion à la planète entière constituerait une catastrophe climatique et écologique tout à fait similaire à l’écrasement de l’astéroïde qui provoqua la disparition des dinosaures. La sauvegarde de ce qui existe, le respect pour chaque créature, pour chaque écosystème, l’intérêt pour la musique, l’art, l’artisanat, l’entraide. Les conversations intellectuelles ou la pratique d’un sport sain. Une balade en famille dans la forêt, jouer avec ses enfants, s’éduquer auprès de nos grands-parents. Écouter les oiseaux, humer le parfum des fleurs, aimer vivre et inventer ses lendemains.
Il faut désormais considérer, admettre puis adresser le transfert de l’exercice humain vers une occupation volontaire valorisante et enrichissante, découlant de la disparition de l’ouvrage salarié, rendu possible grâce à l’informatisation. Le revenu de citoyenneté, une rente de base élémentaire et universelle, revêt maintenant une signification claire. Voilà à quel point l’informatisation bouleverse la notion du "travail" en guise de contribution majeure à notre civilisation.
Le Québec n’est-il pas distinct? La Nation québécoise n’est-elle pas historiquement formée d’un peuple d’explorateurs et de pionniers? N’est ce pas nos ancêtres qui ont ouvert l’Amérique? Si la petite province de la Saskatchewan, avant d’être imitée par les autres, a été capable de bâtir l’assurance hospitalisation (Assurance Maladie) contre toutes les compagnies d’assurance du continent, contre toutes les compagnies de produits pharmaceutiques du continent, contre tous les collèges de médecins d’Amérique du nord y compris celui du Québec, nous sommes capables d’installer le revenu de citoyenneté. Voilà un pas concret vers une répartition équitable des richesses en fonction de l’amélioration des conditions de vie.
Le transfert des activités humaines vers une occupation dont le mobile n’est pas rattaché au marché mais relié à l’entretien et à l’opération des institutions et des infrastructures sociales est une évolution incontournable vers laquelle sont appelées les diverses sociétés qui forment notre civilisation. C’est une révolution riche de promesses. Nous devrions nous en réjouir mais, prisonniers de nos habitudes de penser, nous avons tendance à reculer devant les transformations qui se profilent pour un avenir proche. Les non-salariés ont leur place dans la société. Ce sont eux qui produisent les arts, la musique, la littérature. Ce sont elles qui s’occupent des autres, qui élèvent les enfants, qui accompagnent les anciens et réconfortent les mourants. Ce sont les artisans qui humanisent la société beaucoup plus que ces "nobles" ou ces "bourgeois", privilégiés repus satisfaits d’êtres entretenus par la consommation et qui n’apportent absolument rien à la société. Ne sont-ils pas ceux qui représentent une charge dont nous tous, le peuple, devons assumer le fardeau depuis des générations?
Honnêtement, qui sont-ils les véritables assistés sociaux?

datajy@hotmail.com
DataJY
2000

La Frontière Évolutive De l’Intégration Écologique.


Nous jouissons aujourd’hui d’une faculté d’analyse puissante qui nous permet d’entrevoir certaines présomptions avec un entendement qui découle de la compréhension écologique moderne. Debout sur la Lune, en regardant la Terre, on ne peut faire autrement que voir les choses dans une perspective d’ensemble et d’un point de vue jusque là inédit. Notre civilisation présente deux plages de réalité interdépendantes. L’économie, moteur des activités et l’évolution humaine, la résultante de ces activités.
Pour adresser consciencieusement la problématique actuelle concernant notre civilisation, en matière d’intégration, il est indispensable de traiter certaines questions sous-jacentes mais néanmoins fondamentales. Il y a que les composants de l’univers ne fonctionnent pas en circuit fermé. Il s’agit d’un vaste système dont l’entropie apparente nourrit l’ordre. Certaines réalités que nous abhorrons toujours devoir considérer même aujourd’hui, constituent cependant une toile de fond, un filigrane omniprésent, derrière le phénomène de l’évolution chez les Humanoïdes. Par souci de clarté, ce texte résume l’ensemble de la situation en fonction d’un continuum cosmique.

Première partie: La résultante d’un système délétère.
(Le cycle de la Phase Antinomique)
Le Régime qui prévaut sur la Terre, le système de consommation de masse, est un parasite qui subsiste au dépend de son hôte. Certaines de ses fonctions sont neutralisées alors que d’autres sont détournées au service de l’occupant. Les technologies avancées, qui correspondent à l’intégration de l’exercice du Savoir à l’écosystème, ne trouvent pas d’application. Une rétention technologique et intellectuelle s’installe. Ce faisant, le Régime parasitaire paralyse l’évolution normale de l’humanité freinant son développement conforme, par rapport au sens du macrocosme. Il en résulte une situation stagnante en matière de progression évolutive.
Le fonctionnement de ce Régime produit de façon croissante une imposante variété de maux, sur une échelle globale:
- Parallèlement à l’augmentation du dénuement des masses en matière de besoins élémentaires, l’impact social suscite des comportements déviants chez les populations tendis que l’impact psychologique sur les individus amène une régression intellectuelle [Voir autre texte de l’auteur: " La régression socio-intellectuelle des champs d’expression. ]

- Le milieu hôte subit deux assauts sévères. La nécessité du prélèvement intempérant occasionne un déséquilibre chimique qui se répercute sur la physique au sein de la dynamique écologique. Jumelée à l’impact de la contamination générale, cette agression provoque une modification majeure du système écologique. En réaction, cela constitue une adaptation temporaire de la part de l’écosystème en guise de parade à moyen terme (à l’échelle géodynamique).
Puisque la rétention technologique empêche de mettre en œuvre des méthodologies avancées et freine l’efficacité technologique, les corollaires derrière le fonctionnement du Régime ne peuvent être adressés adéquatement. L’impact écologique qui accélère la raréfaction des ressources mène inévitablement à l’épuisement intégral. Actuellement, il est question d’une soixantaine d’années, peut être quatre-vingt, certainement pas plus d’un siècle pour atteindre la phase réactive: Une crise écologique majeure (Au niveau social, celle-ci sera jumelée à une rébellion tenace, à l’égard des conditions de dénuement inacceptables, se traduisant déjà par l’expansion du " terrorisme ").
Lorsqu’il rencontre cette situation, normalement, le parasite doit changer d’hôte afin de persister ailleurs alors que ce dernier agonise. Pour le Régime délétère qui s’exerce sur la Terre, la solution consisterait à s’exiler sur une planète vierge. Toutefois, la rétention technologique qu’il a installé l’aura empêchée d’accéder au développement technologique et intellectuel, en matière de méthodologie et d’efficacité, qui lui permettrait de s'expatrier. C’est le nœud gordien vers lequel se dirige inexorablement notre civilisation. Une circonstance déterminante. La perspective sera non-équivoque. Si les terriens n’entreprennent pas une réorientation majeure des assises du Régime, leur civilisation s’éteindra par asphyxie après avoir spolié la Terre. Ce Régime ne peut pas persister au-delà de cette frontière. Il n’existe pas d’alternative. Le navire est lancé et la timonerie est occupée. Cette Crise Écologique imminente sera positive dans la mesure où elle conditionnera la réassignation des fonctions humaines vers l’application de méthodologies et de technologies avancées, forcément de nature humanitaire, afin de procéder adéquatement à l’assainissement intégral de l’écosystème. Il faut s’affairer aujourd’hui à identifier et préparer les composantes sur lesquelles asseoir la réorientation du Régime, une fois la Crise Écologique traversée.
Deuxième partie: La perspective de l’intégration.
(Le dégagement par l’intégration)
Cette dynamique ordinaire en matière de progression évolutive, c’est-à-dire le cycle de non-intégration à l’écosystème planétaire (Régime délétère / rétention technologique et intellectuelle / crise écologique majeure / nœud gordien / isolement), met en lumière un principe qui se révèle fondamental.
- Une civilisation qui ne s’intègre pas à l’écosystème planétaire local n’accède pas aux moyens de franchir son système solaire, en raison du retard évolutif dont elle s’afflige durant la Phase Antinomique qu’elle connaît.
Cette notion s’intègre parfaitement au sens du macrocosme prévenant ainsi l’épidémie d’une expansion de la contamination entre les systèmes solaires. Au pire, les Humanoïdes forcenés s’éliminent par eux-mêmes. Il s’agit d’un système de régulation naturelle par lequel l’univers préserve son intégrité. La progression d’une civilisation vers une interaction avancée, c’est-à-dire avec l’extérieur du système solaire, dépend ainsi de son habileté à franchir la Phase Antinomique. Le cas échéant, elle accédera à des perspectives éminentes et considérablement élargies.
Par conséquent, et parallèlement, il est parfaitement légitime de considérer que les Étrangers qui accèdent sans que nous l’acquiescions à l’atmosphère de la Terre ne présentent absolument aucune menace humanitaire. Envisager le contraire n’est pas cohérent, puisqu’ils ont franchi de facto la Phase Antinomique que leur civilisation aurait rencontrée. C’est, par contre, sur l’emprise d’un Régime délétère que leur présence fait planer un certain péril, en terme d’émancipation intellectuelle.
Conclusion: L’interaction au sein de la diversité.
Cette analyse logique nous permet de saisir a posteriori que l’intégration à l’écosystème local est une étape décisive incontournable dans l’histoire du développement d’une civilisation.
- Considérant le continuum cosmique, en fonction de la diversité intrinsèque à la dynamique du macrocosme, il est essentiel de percevoir que la contribution réelle des civilisations, à l’échelle intercosmiques, n’apparaît pas tant dans l’efficacité de leur technologie mais par les différences fondamentales qu’elles affichent entre elles. C’est la contribution indispensable que cette différence apporte.
- La coexistence de ces diversités, d’abord sur la Terre mais jusqu’à l’échelle galactique et même au-delà, conditionne le développement de la progression évolutive parce qu’elle stimule la collaboration. Chaque civilisation possède sa propre personnalité. Sur le plan intercosmique, elles sont extrêmement spécialisées mais fonctionnent néanmoins au sein d’une unité puisqu’elles sont en relation permanente. C’est le mobile de l’intégration, l’intégration élargie si on veut.
- Le perfectionnement de l’efficacité technologique quant à lui, qui découle de l’avancement des connaissances (correctement orientées), fournit l’instrument de cette progression évolutive qui se répercute sur une foule de domaines en produisant des corollaires salutaires.

Au-delà de l’exercice d’une influence morale vers le changement, en toute logique il arrive rarement qu’une civilisation intercosmique s’implique pour aider les gens d’une planète à résoudre leurs difficultés. Placer un espoir dans cette perspective serait complètement futile et déraisonnable. Parce que l’atteinte de cet objectif, l’intégration écologique locale, est fonction de la nature des Humanoïdes en question. Leur nature fondamentale constitue le facteur de la diversité qu’ils représentent et qu’ils seront en mesure de fournir, au-delà de la Phase Antinomique. Une aide extérieure viendrait compromettre soit cette diversité, soit la progression évolutive au sein du voisinage. Dans le premier cas, les valeurs fondamentales naturelles des gens seraient dénaturées par l’adoption de principes étrangers. Dans le deuxième cas, la propagation d’une méthodologie déficiente au sein de la constellation serait néfaste pour le milieu et pour l’ensemble des Humanoïdes. L’élimination naturelle d’une société d’Humanoïdes forcenés présente une triste fatalité. Cependant, c’est la méthode d’assainissement naturelle de l’univers. Qu’il s’agisse d’une ethnie Humanoïde, d’un genre animal ou d’une espèce végétale, le système naturel se maintien en favorisant l’interaction harmonieuse des éléments. L’inverse est la conséquence d’une incapacité à maîtriser le facteur environnemental. Une inadaptation inéluctable. L’incapacité de l’espèce à s’adapter ou à réagir de façon appropriée à la modification des conditions du milieu. La cause est une spécialisation élevée devenue trop restrictive ou, dans le cas des Humanoïdes, une impropriété du néocortex.

Solutionner le dilemme écologique, que présente la Phase Antinomique, auquel fait face notre civilisation exige beaucoup plus que de la détermination. Il s’agit d’une véritable vocation à laquelle l’ensemble des communautés ne peut s’astreindre en dehors d’une conscience collective fraternelle qui se manifeste d’abord par le respect envers toutes formes de vie.
Dans ce contexte, la persistance et la perspective de l’interaction avancée qui en découle est le mérite de l’intégration environnementale intégrale d’une civilisation. Nous devons désormais nous affairer à solutionner le dilemme écologique que rencontre graduellement notre civilisation, pour que nos enfants puissent accéder à la perspective salutaire ultérieure.


datajy@hotmail.com
DataJY
2006

18 octobre 2006

La Régression Socio-intellectuelle Des Champs d’Expression.


Le phénomène de la régression intellectuelle et comportementale
chez les générations montantes (2006).
La conception métaphysique des choses dans l’univers et dans la société procède d’un raisonnement personnel et ne regarde que l’individu dans sa réalité. Il importe, toutefois, de saisir que nos actions et le comportement que nous conduisons composent l’attitude de la communauté. Le fonctionnement des collectivités sculpte les sociétés qui façonnent à leur tour la civilisation d’une planète. Il faut donc reconnaître que, dans une certaine mesure par rapport aux caractéristiques innées (génétiques), le milieu forme et prépare l’attitude et le comportement de la génération qui suit. Il serait certainement clairvoyant de gérer l’expression des communautés d’un niveau à l’autre parce qu’une orientation globale, bien que large, définit et maintien le projet d’une société. La planification, sous forme de lignes directrices souples, jamais coercitives mais fermes, canalise la progression en conjuguant la multitude de caractéristiques qui cherchent à s’affirmer de génération en génération. Il ne s’agit pas de contrôler mais d’encourager l’expression individuelle vers une orientation spécifique qui soit conforme à la démarche globale qu’on élabore, sans toutefois limiter les avenues.
Description.
La situation socio-intellectuelle actuelle chez les masses incite au questionnement en matière de progression du niveau qualitatif qui s’exprime dans la société. Dans certains champs d’expression, on dénote de facto une diminution ostensible de la qualité intellectuelle.
Il est nécessaire ici de définir un point de repère pour mesurer l’évolution.
En guise d’exemple préliminaire, considérons l’évolution qualitative de la peinture par rapport à l’émergence de la photographie. À partir du 14è siècle, les artistes peintres sortent progressivement du lot des artisans. Alors que les artisans exécutaient des décorations murales, le plus souvent pour les églises et les lieux publics, les artistes peintres arrivent à créer des paysages, des mises en scène dramatiques et font graduellement naître le débuts de la perspective. Au cours des 15è et 16è siècles, l’art des artistes peintres atteint des sommets de qualité en matière de détails, de couleurs et dans la fidélité de la reproduction jusqu’à produire des chefs d’œuvres exceptionnels. À partir de 1816, l’arrivé de la photographie provoque le déclin qualitatif en peinture. Dès 1840, l’émergence du style " impressionniste " oblitère définitivement la qualité de reproduction manuelle. Celle-ci devient une pâle copie de l’imagerie désormais mécanisée.

Nous pouvons définir le degré de qualité par le niveau de recherche en matière de détails et de nuances dont la subtilité fait naître l’émoi, une certaine émotion intellectuelle satisfaisante. Nous disposons maintenant d’un critère significatif permettant de mesurer qualitativement la valeur des champs d’expressions.
À l’aube du 21è siècle (1980-2000), de façon générale la musique, les arts, l’humour, la littérature, les films et les diffusions télévisuelles, l’information, l’éducation des enfants et l’enseignement ainsi que le genre d’activité socio-récréatives en vogue chez les enfants, les adolescents et les adultes sont caractérisés par une dégradation qualitative. Conformément aux critères que nous avons identifiés ci-haut, durant les vingt cinq dernières années on perçoit dans ces champs d’expression une régression dans le niveau de recherche en matière de détails subtils.
Parallèlement, on constate dans la société une augmentation généralisée des caractères de délinquance. La criminalité de rue. L’alcoolisme, l’usage des drogues dures et la déresponsabilisation individuelle. La violence conjugale (morale, verbale et physique) ainsi que les abus physique et sexuels jusqu’aux perversions telles que pédophilie et inceste.
Causes.
Sans traiter le sujet de façon péjorative, on observe que la reproduction quantitative se démarque en augmentant respectivement chez les masses populaires au niveau des classes moyenne, moyenne basse et ouvrière. Particulièrement au sein du prolétariat, c’est à dire chez les masses exerçant un métier manuel et ne disposant pour vivre que d’une rémunération ou d’une allocation insuffisante, la reproduction se réalise beaucoup plus par coïncidence que par intention délibérée. Sans vouloir porter aucune accusation que ce soit, le fait est que les femmes fécondent à partir d’individus masculins, sinon en déficit intellectuel, sensiblement peu éduqués et peu instruits voir même délinquants.
De fait, il s’ensuit des générations plus démunies intellectuellement à mesure que ces dernières perpétuent la reproduction à partir de ces mêmes individus masculins moins doués, dissolus, voir faisandés.
Puisque la situation parentale influence génétiquement la descendance, il en découle une modification importante à ce niveau aussi. On observe que les jeunes enfants affichent naturellement une propension innée à préférer être divertis plutôt que s’impliquer activement au divertissement en guise de jeu. Ainsi, le savoir jouer disparaît graduellement au bénéfice de la distraction en elle-même.

En répercussion globale, devant l’absence ou la rareté de la qualité au niveau des champs d’expression et particulièrement en matière artistique, les médias diffusent à grande échelle l’imperfection jusqu’à la médiocrité et même l’insalubre parce qu’elle est sensationnelle, frappante, spectaculaire. Les travers de la société sont ainsi montrés en exemple au lieu d’être refrénés. De même en ce qui a trait à l’information, le bref, le succinct, le résumé dominent. Les gens en viennent à manifester un intérêt uniquement envers ce qui n’est pas trop compliqué. Il s’ensuit inévitablement une diminution de l’intérêt pour la recherche des faits réels et des véritables causes. Ce syndrome de l’instantané installe un désintéressement croissant quant aux enjeux significatifs, envers leurs causes et leurs conséquences exactes. Il en résulte un fatalisme plus ou moins silencieux.
Conjuguée à l’augmentation de la reproduction chez les gens intellectuellement plutôt démunies ainsi qu’à la modification génétique qui découle de la situation et de l’historique sociale et intellectuelle familiale, cette dynamique d’ensemble matérialise un cercle vicieux extrêmement difficile à s’y soustraire. Délibérément ou non, la société contribue sur ces trois plans à la régression intellectuelle chez les générations successives qui, à leur tour, maintiennent le processus.
Conclusion.
Il semble que les dirigeants d’entreprises se rendent compte de cette situation et qu’ils anticipent le péril qu’elle fait naître sur l’avenir de la société. En réponse à la régression du niveau intellectuel face au niveau croissant de complexité technologique, les décideurs introduisent de nouveaux concept dans l’espoir de rehausser l’intérêt intellectuel de la main d’œuvre. Le " Q.B.Q. " est une initiative dans cette direction. Donc, le phénomène en question est effectivement réel.
Cependant, ce sont les médias qui détiennent le pouvoir d’instruction. Tel qu’il est clairement démontré par le marketing, le conditionnement des masses s’effectue par eux. Ce sont les médias qui doivent effectuer une prise de conscience puis établir des lignes directrice afin de privilégier la qualité au lieu d’entretenir la médiocrité. Par contre, puisque les pressions économiques poussent dans l’autre sens, on doit s’attendre à observer une division sociale en matière intellectuelle.



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2006